-Et justement!! Tu n'es pas mieux que moi, tout compte fait!
lui cria-t-elle en un bout, n'en pouvant plus de la douleur qu'il lui faisait subir. Émily se prit le plus gros élan qu'elle n'eut jamais prit pour lui arsener une gifle retentissante. Alors qu'il se redressait pour la retenir, la jeune femme bondit littéralement hors du lit pour le toiser d'un regard des plus méprisant. Étant encore à demi-habillée, elle n'eut qu'à descendre sa main pâle pour aller chercher sa culotte qui était descendue au niveau de ses genoux. Elle poursuivit, presque en hurlant, avec tant d'ironie et de mépris que ç'en était révoltant:
-Si tu ressentais la lâchetée, tu aurais vu que ça faisait des semaines que je la battais, ta gamine! Eh oui, ça fait au moins trois ou quatres semaines que je la bat! Tu as l'air surprit! Je croyais que son petit ami était venu te le dire avant! Tu ne tiens donc si peu à cette enfant de chienne?!
Elle eut une brusque envie de sourire devant son visage déformer par la rage, mais continua plutôt, ramassant tout ses vêtements au passage et s'habillant lentement:
-Oui, t'a bien entendu! Et, tu sais, c'est pas vraiment étonnant que tu ne l'aimes pas! Qui peut bien vouloir d'une petite garce dans le genre? Hein?! Même toi, tu n'en veux pas! Avous! C'est simplement parce que la fille de pute que t'avais comme petite amie est morte et t'a demander de veiller sur elle que tu t'en occupe! Sinon, dis-moi bien qui peux vouloir d'une enfant qui n'est pas le notre et conçue lors d'un viol, hein?
Voyant qu'il allait lui sauter dessus, Émily usa comme à l'habitude de son pouvoir de charme, mais ça ne fit que lui entraver les mouvements; la haine qu'il éprouvait pour elle persistait toujours mais elle s'en fouttait, à vrai dire; tout ce qu'elle voulait, à présent, c'était l'insulter jusqu'à le faire pleurer puis se casser d'ici!